DES ATELIERS POUR IMAGINER DES FUTURS DURABLES ET DESIRABLES. DECOUVREZ LES RECITS !
Le 27 mars dernier, les Petits Débrouillards avaient déposé leurs valises à Tunis pour organiser un atelier Our Life 21, à l’occasion du Forum Social Mondial. Les participants, venus de différents horizons, se penchaient sur des modes de vie durables et désirables en 2050. Dans cet atelier prospectif et participatif, il était plus particulièrement question de l’alimentation et du logement.
Pour ce qui est de l’alimentation, les participants prévoyaient pour 2050 des repas composés de légumes frais, locaux et bios, ainsi que de pain complet. En revanche, dans l’assiette du futur, la viande ne serait consommé qu’occasionnellement. Les participants regrettaient qu’aujourd’hui, les gens ne prennent plus le temps de partager les repas. En 2050, les immeubles seront composés de grandes cuisines collectives.
En ce qui concerne le logement du futur, les participants ont tout d’abord constaté une migration des populations des campagnes vers les villes. Cette tendance devrait se poursuivre d’ici 2050. Dans les choix de matériaux de construction, le local, le naturel et le recyclé seront privilégiés. Les participants souhaitaient des logements personnalisés, avec un meilleur aménagement de l’espace. Les logements seront alors plus petits et auront des besoins plus faibles en énergie, tout en restant agréables à vivre.
Les participants imaginaient pour 2050 des habitations passives, c’est-à-dire, des logements qui produisent l’énergie dont les habitants ont besoin. Cela pourrait être le cas grâce au développement des énergies renouvelables comme les maisons à énergie solaire. Dans le futur, nous n’aurions plus besoin de nous chauffer grâce à la très bonne isolation des bâtiments. L’idée de logements végétalisés a été également retenue, avec des jardins et potagers sur les toits.
Si jusque-là les idées ont plutôt fait consensus, c’est sûr le nombre d’habitants par logement que les discussions ont été les plus mouvementées. Certains préféraient des habitats groupés, pour le côté écologique et social de la colocation, d’autres privilégiaient des logements individuels pour le confort de vie. Un compromis a été trouvé avec des logements individuels mais avec des espaces communs (jardins, buanderies, garages, etc.). Enfin, il est apparu normal qu’en 2050, le minimum serait d’avoir un logement digne pour chaque citoyen.
Retrouvez un résumé vidéo des restitutions ici :